Les ailes du désir – (France/Allemagne, 1987,127 min) de Wim Wender.
À Berlin, avant la chute du mur, les anges Cassiel et Damiel veillent sur les humains, ne peuvent qu’assister aux événements, sans rien sentir, goûter. Damiel est si touché par Marion la trapéziste qu’il décide de devenir humain et, par conséquent, mortel.
Saraka bô – (France, 1997, 1h29) de Denis Amar
Le commissaire Diamant a du mal à faire avancer l’enquête sur une série de meurtres dont la mise en scène macabre ressemble à des crimes rituels. Le docteur Taïeb, psychiatre spécialisé dans les troubles liés à l’immigration, sera l’homme de la situation pour élucider le mystère de ces crimes.
Un flic et un psy s’investissent à fond dans cette enquête où Denis Amar sait filmer les ambiances nocturnes de la banlieue parisienne.
La pirogue – (France/Sénégal, 2012, 1h27) de Moussa Touré
6 nominations « Un Certain Regard », Festival Cannes 2012.
Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol. Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne.
Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.
Eden à l’ouest – (2009, 1h50) de Costa Gavas, film franco /italo/grec
Comme dans l’Odyssée, c’est en mer Egée que l’aventure d’Elias, notre héros sans légende, commence. Sur la même mer, sous le même soleil et le même ciel qu’à l’aube de la civilisation. Après bien des péripéties, dont une escale au paradis et un bref séjour en enfer, son épopée finit magiquement à Paris. Paris, que chaque errant voit briller au plus profond de ses rêves dans son sommeil incertain.
A propos de Nice – (1929, 25 min) de Jean Vigo, film français
Faux documentaire, montage audacieux, acteurs inconnus, une promenade dans Nice ou l’on voit le décor et son envers.
Montparnasse – (1929, 30 min) d’ Eugène Deslaw
Panorama 1929 de Montparnasse, un quartier insolite, populaire et cosmopolite habité par les artistes d’avantgarde comme le cinéaste Luis Buñuel, Foujita ou le futuriste italien Marinetti.
Marc Perrone en voyage – (2001, 52 min) de Michel Coqblin
Ce film est un portrait de Marc Perrone, enroulé autour du spectacle « Voyages ».
Gare de Cassino, Italie. Coup de sifflet, un train part vers le Nord. Marc est à bord, et sa valise contient de vieilles photos prélevées à son album de famille, des souvenirs de la bataille de Cassino, un projecteur cinéma, une machine à coudre, la promesse de la banlieue, l’odeur des guinguettes, l’émigration italienne, des rires d’enfants, des mélodies, un zeste de mélancolie… Et quand Marc Perrone ouvre cette valise, par le truchement du soufflet de son accordéon, on retient difficilement ses rires et, l’instant suivant, ses larmes.
Courts métrages et films expérimentals
Yu de Manon Ott
Harraga : les brûleurs de Jihane Saadaoui