Imposture – (France, 2005, 1h40) de Patrick Bouchitey,
Un critique redouté kidnappée l’étudiante qui lui a soumis un manuscrit remarquable et devient célèbre en l’éditant. Au-delà d’une rencontre, « Imposture » est un face à face intense où chacun se regarde dans le miroir de l’autre.
Lune froide – (France, 1991, 1h32) de Partick Bouchitey ( interdit -16 ans)
Les tribulations nocturnes de deux amis refusant de souscrire à une vie ordinaire. Sélectionné au festival de Cannes, le court-métrage (César du meilleur court métrage de fiction) devient un long métrage en 1991. Tiré de 2 nouvelles de Bukowski : la camaraderie virile, les bars comme lieux de rencontres, la jalousie, l’adversité, l’invention d’un langage et la musique.
Les demoiselles de Rochefort – (France, 1967, 2h04) de Jacques Demy
Delphine et Solange sont des jumelles de 25 ans qui vivent dans la musique et rêvent de rencontrer le grand amour au coin de la rue. Comment un lieu de rencontres comme un café de Rochefort, un restaurant, une rue, devient un espace d’observation et de croisement d’histoires.
Deux ou trois choses que je sais d’elle – (1967) de Jean-Luc Godard
Une jeune femme dans un grand ensemble architectural et humain. Une œuvre de recherche où les reflets des cafés ne semblent pas renvoyer une image exacte du monde.
Leger tremblement de paysage – (France, 2008, 1h25) de Philippe Fernandez
Tableau constitué par touches successives, véritables métaphores d’une petite communauté humaine vivant apparemment aux premiers moments de la conquête spatiale, et confrontée à un événement géologique autour duquel se cristallisent des réflexions sur l’espace, l’espèce et le temps.
Johnny guitare – (USA, 1954, 1h50) de Nicholas Ray
Emma, riche propriétaire du village, est jalouse de la brune Vienna, belle étrangère, fière aventurière, indépendante et tenancière d’un saloon, qui vient de retrouver Johnny Guitare, son amant. Le seul duel de femmes de l’histoire du western, autour d’un homme ou d’un lieu, d’un enjeu de pouvoir. Un des plus beaux film du cinéma américain.
Fleurs d’équinoxe – (Japon, 1958, 1h55) de Yasujiro Ozu
L’homme d’affaires Hirayama se montre fort réticent lorsqu’il apprend que sa fille Setsuko veut épouser un gendre qu’il n’avait pas envisagé. Elle organise le mariage sans son aide et c’est contre sa volonté qu’il y assiste. La retenue des sentiments entre deux générations japonaises. Le premier film en couleur du maître, des acteurs sensibles et le décor comme personnage psychologique.
Femmes au bord de la crise de nerfs – (Espagne, 1988, 88mn) de Pedro Almodovar
Carmen Maura et Antonio Banderas dans une délirante histoire de femmes trompées, de gaspacho drogué et d’appartement hitchcockien.
Documentaires
Arte rock and the city – New-York wild style – de Philippe Manœuvre et Mathieu
Courts métrages et films expérimentals
Les Cinoches « Un autre cinéma pour montrer la ville et ses rencontres » Débat-Rencontre
Marcel Mazé, fondateur du collectif Jeune Cinéma de Paris, nous fait découvrir les merveilles d’art et de recherche du catalogue des films expérimentaux du collectif.
Le silence est en marche – de Pierre Yves Gruaud
Les mains négatives de Marguerite Duras
Pictures of sound de Richard Kerv
Sans titre n°1 de Masha Godovannaya
Kiss de Andy Warhol
Qu’est ce qui m’a pris ? de Philippe Poirrier