Cléo de 5 à 7 – (France, 1962, 1h47) de Agnès Varda, PARIS
Cléo, une jeune chanteuse plutôt frivole, craint d’être atteinte d’un cancer. Il est 17h et elle doit attendre ses résultats médicaux. Pour tromper sa peur, elle cherche sans succès un soutien dans son entourage puis fini par trouver le réconfort auprès d’un inconnu à l’issue de son errance angoissée dans Paris.
Opéra Mouffe – (France, 1958) de Agnès Varda, PARIS
Carnet de notes d’une femme enceinte dans le quartier de la Mouffe (rue Mouffetard, à Paris) . Le marché, les clochards … et les ivrognes. L’attente se fait en temps réel pour le spectateur : Jacques Very présente le ressort dramatique de ces images puis revient sur le Paris de son enfance.
Les rendez vous de Paris – 3 films d’Eric Rhomer, film français, PARIS
Trois petits films dont le thème est une rencontre amoureuse (« le rendez-vous de 7heures » , « Les bancs de Paris « , « Mère et enfants, 1907 »)
Puisqu’il faut se parler, s’approcher, se faire « balader », alors Paris est le cadre parfait pour des flâneries légères.
Sansa – (France,2003,2h30) de Siegfried, 4 COINS DU MONDE
Sansa est un vagabond de carte postale, gapette vissée sur la tête, manteau râpé, pas un sou vaillant, mais des rêves plein la tête et des voyages plein les bottes. France, Espagne, Italie, Hongrie, Russie, Inde, Japon, Egypte, Portugal, Ghana, Burkina Faso.. Ses périgrinations le mène aux quatre coins du monde, et l’amène à croiser toutes sortes d ‘énergumènes, de flics et de jolies filles.
Recherche Susan désespérément – (USA, 1985,1h43) de Susan Seidelman, NEW-YORK
La ville des années 80 : on s’y rencontre, le port Authority Bus Terminal voit ses consignes transformées en dressing par la pop Madonna et on y travaille au Bleeker street cinéma. Le film est imprégné de tous ces lieux de tournages et possède un look typique du downtown new-yorkais, coloré et énergique. « La ville elle même se fait son cinéma et possède une force qui m’inspire. ».
Happy together – (Japon, 1997, 1h36) de Wong Kooz Wai, HONG-KONG, BUENOS AIRES
La rencontre d nuit et de la ville fabrique une ambiance narrative mystérieuse et dangereuse. Pourtant la nuit est aussi refuge, liberté des corps, rencontres. Le cinéaste montre une ville de lumière, de vitesse et de ralentissements qui font de Buenos Aires un simili de Taiwan.
Deux amants, Lai et Ho, quittent Hong Kong pour l’argentine. Leur aventure tourne mal et ils se quittent. Lai retourne à Buenos Aires et travaille comme aboyeur de tango pour économiser l’argent de son retour. Ho réapparait et s’installe chez Ho. Il trouve du travail dans un restaurant chinois, où il fait la rencontre de Chang, qui vient de Taiwan.
Edvard Munch – (Norvége, 1974, 3h30) de Peter Watkins, OSLO
Le cinéaste reconstitue la vie à Kristina (future Oslo) au XIX e siècle, société puritaine et bourgeoise, dénoncée par un groupement d’artistes anarchistes, la bohème, dont les visées politiques sont une des composantes essentielles de l’œuvre de Munch.
Fellini Roma – (France/Italie, 1972, 2h08) de Federico Fellini, ROME
La flânerie devient le langage cinématographique de ce film qui ne comporte ni narration classique, ni personnage principal, ni linéarité chronologique. Fellini use ici d’une caméra qui voyage sans s’arrêter, toujours en quête de bonheur et à la recherche du temps perdu. Fresque monumentale dont l’héroïne est Rome et où la réalité et les fantasmes du réalisateur sont étroitement mêlés.
Courts métrages et films expérimentaux
Passage de l’infini – de Cyril Hurel ( co-réalisé avec Isabelle Blanche -15min)
Entraînant le spectateur à partager une flânerie dans les passages parisiens, le film a été réalisé dans le sillon de l’inachevé Livre des Passages de l’écrivain et philosophe berlinois Walter Benjamin (1892-1940), marqué par le Paris des livres, le temps qui passe et la ville moderne, spectacle du flâneur
Flânerie archéologique – de Cyril Hurel et Isabelle Blanche
Une action filmée de 5’ dans le jardin des Tuileries, une approche contemporaine du temps.
Edgar Poe et la modernité de l’optique – présenté par Cyril Hurel
Cyril Hurel présente comment le flâneur, figure majeure des arts du XIXe siècle (Atget, Manet…), est passé, grâce à l’oeuvre d’Edgard Poe (1809-1849), du rôle d’observateur attentif de la vie urbaine à celui de modèle esthétique. Il s’attachera également à montrer l’influence de l’œuvre d’E. Poe sur la poétique de Baudelaire.