2007 : La flanerie
2008 : Ville horizontale – ville verticale
2009 : (se) Rencontrer
2010 : Dans les bras du fleuve
2011 : Rencontres des arts visuels
2012 : Carnets d’exils
2013 : Grandir dans la ville
2014 : Surprises en ville
2015 : Je suis ma ville
2016 : Utopie et science fiction

Dix ans de festival, soyons bref (personne ne lit des trucs comme ça)…

Plus de 100 invités, 64 films, animés, documentaires ou films expérimentaux, des choux colorés, de la moquette, des idées, des découvertes, l’arrivée du Street Art et du jeu vidéo comme objets artistiques, Ibrahim Maalouf pas encore connu qui joue bon anniversaire à la trompette, des centaines d’enfants en chasse aux trésors, des zombies, des balades urbaines dans Evry méconnu, des…

Qu’est-ce qu’on a appris ? Qu’est-ce qu’on a partagé !

Que l’invention de la flânerie, du détective privé, du polar correspond au développement des villes au XIXe siècle, que pour que la ville vive il faut la densifier et que ce n’est pas une question de hauteur, mais que le pavillonnaire isole.

Que les filles n’ont pas accès aux mêmes lieux, que nous n’utilisons qu’un pour cent de la ville.

Que pour les citadins, un fleuve permet de modifier le rapport à l’économie, l’histoire, les transports, l’immensité du territoire et il n’y avait pas de crue (mais on l’avait pensé).

Que les artistes sont ici, à côté de chez nous et qu’ils changent le regard sur nos lieux de vie : de la sculpture, dans la rue en bas, jusqu’au philosophe le plus connu au monde qui donne son nom à une école locale… Et comprendre que tout ceci donne du sens au monde.

Que les migrants nous font voir autrement qui nous sommes, que leur parcours nous rappelle les règles que nous suivons pour vivre ensemble et leur limite… Que la musique, la cuisine, le cinéma sont pétris de ces voyages.

Que nous grandissons en ville et que la ville grandit en même temps que nous.

Que les villes jouent à se mettre en scène (Street art, art de rue..) et que ce que l’on pressentait devient réel : la ville étoile.

Que des artistes vivent traversés par ces mouvements et que c’est loin d’être fini. Et demain ? Les artistes y ont déjà pensé, on vous montre.